La prévention

 Les accidents chez les enfants 

"Avec l'enfant, vivons la sécurité"
C’est la campagne menée par l’Assurance maladie et le CFES pour aider les parents à anticiper les accidents survenant à leurs enfants.
La sécurité
En cas de chute
En cas d’intoxications ménagères
En cas d’intoxications médicamenteuses
En cas de brûlure
En cas de corps étranger dans l’oreille
En cas de corps étranger dans le nez
En cas de corps étranger avalé par la bouche
En cas de corps étranger dans l’ œil
En cas de doigt coincé dans une porte
En cas de morsure de chien
En cas de déshydratation
En cas de noyade
En cas d’électrisation
Le guide pratique
 
En cas de chute 

  Une chute sur la tête est un traumatisme crânien qu’il faut surveiller pour éviter des complications.

Il faut
observer le crâne: déformation, hématome, plaie,
 rechercher des signes associés: saignement de nez ou d'oreille, nausées, vomissements, mouvements anormaux, céphalées, asymétrie des pupilles, trouble de l'équilibre, de la motricité, perte de connaissance brève et immédiate ou secondaire...
 rechercher des problèmes respiratoires: anomalie du rythme, encombrement
 rechercher des signes cardiaques: troubles du rythme,
 rechercher d’autres anomalies: troubles vasomoteurs, sueurs, autres lésions...
immobiliser la victime, en veillant à maintenir tête et tronc dans l'axe, sans mouvement de flexion latéral,
alerter les secours

Il ne faut pas
 s'affoler,
 mobiliser le patient, surtout au niveau du cou qui ne doit pas subir de mouvements de flexion ou rotation.

Il ne faut pas omettre de surveiller l'enfant.
courir faire des radiographies est une perte de temps. Dans la plupart des cas elles sont normales, ceci ne préjugeant pas d'une atteinte cérébrale sous-jacente.

En cas d'absence de signes immédiats, surveillance à domicile s’il n’y a pas de perte de connaissance ni de vomissements. Il faut alors du repos pendant 48h et réveiller l’enfant 2 fois dans la nuit pour éviter une perte de connaissance.

En cas d'intoxications ménagères

C’est lorsque l’enfant a avalé un produit ménager, un produit pétrolier, une plante, un produit cosmétique…

Il faut
effectuer les gestes élémentaires de survie après ingestion: en cas de toux, vomissements, brûlures ou de signes de détresse vitale,
essayer de rincer les lésions oculaires, cutanées,
s'il s'agit d'une plante la faire identifier (fleuriste) et téléphoner au centre anti-poison.
s’inquiéter en cas de troubles secondaires :
  - neurologiques (troubles de la conscience, coma),
  - cardiaques (le trichloréthylène (détachant) donne des troubles du rythme cardiaque),
  - digestifs (douleurs abdominales, diarrhée...).

Il ne faut pas
de lavage d'estomac,
faire vomir en cas de produits pétrolier (essence volatile pouvant passer par les voies respiratoires),
donner de pansements gastriques ou du lait ou autre remèdes folkloriques (pouvant favoriser l'absorption gastrique du toxique),
donner le moindre produit par la bouche.

Prévention 
Expliquer le danger aux enfants, ne pas laisser traîner de produits dangereux, les enfermer à clé, ne pas changer l'emballage d'origine des produits.

Centre Anti-Poison

Nancy
Hôpital central
03.83.32.36.36

ou

Reims
Hôpital Maison-Blanche
03.26.86.26.86

En cas d'intoxications médicamenteuses 

C'est l'ingestion accidentelle et involontaire par l'enfant jeune de médicaments qu'il trouve.

Il faut
garder l’enfant à la maison s’ il s'agit d'un produit non dangereux de par sa nature ou dont la dose supposée ingérée n'est pas toxique,
aller aux urgences de l'hôpital pédiatrique le plus proche du domicile pour évacuation ou neutralisation s’il s'agit d'un produit susceptible d'être dangereux de par sa nature ou par la dose supposée ingérée,
placer l’enfant en position latérale de sécurité, alerter les secours (Appel 15, SAMU ou centre anti-poison) et le surveiller s’il présente des signes anormaux neurologiques (convulsion, coma), respiratoires (détresse de la respiration), cardiaques (troubles du rythme, arrêt) ou digestifs (douleurs, nausées, vomissements ou diarrhées).

Il ne faut pas
négliger le problème et éviter de surveiller,
donner du lait à boire ou tout autre remède folklorique,
faire vomir l'enfant surtout s'il présente des troubles de la conscience,
laisser traîner des médicaments, les mettre sous clé.

Centre Anti-Poison

Nancy
Hôpital central
Tel. 03.83.32.36.36

ou

Reims
Hôpital Maison-Blanche
Tel. 03.26.86.26.86

En cas de brûlures 

  Elles concernent 2% des accidents des enfants et peuvent entraîner des séquelles lourdes.
Chez les petits il s'agit de brûlures par liquides bouillants et solides chauds.
Chez les plus grands, ce sont flammes et explosions qui sont en cause.
Les incendies concernent tous les âges.

  Il faut
écarter l'enfant de la source, sans prendre de risque soi-même,
refroidir immédiat la zone brûlée après avoir retiré les vêtements qui n'adhèrent pas,
désinfecter avec un produit non alcoolisé, non coloré,
emballer dans un linge propre et sec,
consulter après avoir calmé l'enfant (antalgique),
 s’inquiéter en cas de troubles de conscience et s’il y a arrêt cardio-respiratoire.

  Il ne faut pas
 retirer les vêtements qui adhèrent, en synthétique ou incrustés,
 rompre des phlyctènes (bulles formées par les brûlures du second degré),
 employer des traitements de " grand-mère " ou folkloriques: dentifrice, huile, légumes...


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