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Vos droits
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Les
remboursements: la convention et les secteurs
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La
convention
Les
secteurs 1 et 2
Le
droit à dépassement permanent
Les
médecins non conventionnés |
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La convention
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Même s’ils exercent une profession libérale, les
médecins ne sont pas complètement libres des taris qu’ils
pratiquent. Ainsi, depuis 1971, les généralistes sont
liés à la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (Cnam) par
une convention qui détermine le tarif de leurs
consultations, visites et autres actes médicaux. Cet accord est venu
compléter le dispositif
de la Sécurité Sociale instaurée après-guerre par le
gouvernement de l’époque qui souhaitait mettre en place
un système de protection social égalitaire. La convention
de 1971, signée par les syndicats de médecins et l’Assurance
maladie, a permis d’encadrer les taris des consultations
et des actes médicaux et de fixer les modalités de
remboursement des assurés. Cependant, le prix d’une
consultation pouvant varier d’un praticien à l’autre. Chaque médecin conventionné choisit un secteur tarifaire
qui définit les conditions de sa rémunération.
On distingue en effet 2 grandes catégories de généralistes
conventionnés:
le secteur 1,
le secteur 2.
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Les secteurs 1 et 2
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Le secteur 1 (secteur à honoraires opposables)
Les médecins appartenant au secteur 1 (la grande majorité)
pratiquent les taris fixés par la convention signée avec
la Cnam (et approuvée par l’Etat).
Le médecin s'engage donc à appliquer les tarifs
conventionnels. En contrepartie, les caisses d'assurance
maladie participent aux cotisations sociales, maladie,
vieillesse, famille et préretraite.
Le secteur 2 (secteur à honoraires différents)
Les médecins ne sont pas totalement libres de choisir un
secteur plutôt qu’un autre. De fait, ne peuvent opter pour
le secteur 2 que ceux possédant un des titres prévus par les
dispositions réglementaires.
Il s’agit:
des
anciens chefs de cliniques des universités-assistants des
hôpitaux,
des
anciens assistants des hôpitaux généraux ou régionaux
appartenant pas à un centre hospitalier universitaire (CHU),
des
anciens assistants de hôpitaux spécialisés,
des
praticiens chefs de clinique ou des assistant des hôpitaux
militaires.
Sans ces titres, les généraliste intègrent automatiquement
le secteur 1.
Peuvent opter pour ce secteur, les médecins qui
s'installent pour la première fois en exercice libéral et
sont titulaires de titres prévus par les dispositions
réglementaires.
Le prix appliqué peut être supérieur au tarif
conventionnel. Les honoraires sont donc libres; cependant le
médecin doit faire preuve de tact et de mesure " dans
leur fixation. Le médecin concerné perd les avantages
sociaux prévus par la convention et doit donc
intégralement supporter la charge de ses cotisations.
Les médecins du secteur 2, nettement moins nombreux,
établissent librement leurs tarifs, avec un garde-fou posé
par l’article 53 du Code de déontologie. Le texte
prévoit que " les honoraires du médecin doivent
être déterminés avec tact et mesure, en tenant compte de
la réglementation en vigueur… "
En dehors de la question des tarifs, l’appartenance à un
de ces secteurs a une conséquence très concrète pour les
généraliste; en effet, ceux du secteur 1 voient une partie
de leurs cotisations sociales prises en charge par l’Assurance
maladie tandis que ceux due secteur 2 supportent eux-mêmes
leurs charges sociales.
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Le droit à dépassement permanent
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Il existe également une troisième catégorie un peu
particulière, qui a été instaurée en 1971, mais qui est en
voie de disparition depuis 1980: celle des médecins
ayant " un droit permanent à dépassement".
Cette catégorie est
réservée aux généraliste ayant exercé des
responsabilités " importantes " en
établissement hospitalier. Ces derniers profitent à la fois
des avantages des deux secteurs, puisqu’ils peuvent fixer
librement leurs honoraires tout en ayant un partie de leurs
cotisations sociales prises en charge par l’Assurance
maladie. Leur nombre diminue au fur et à mesure de la
cessation d’activité de ses représentants.
Ce médecin, désigné sur titre, notamment pour avoir
exercé des responsabilités importantes en établissement
hospitalier, est conventionné et exerce dans le secteur 1.
Cependant il peut fixer librement ses honoraires. Le
recrutement de cette catégorie étant supprimé depuis
1980, elle devrait s'effacer peu à peu du paysage
conventionnel, au fur et à mesure de la cessation
d'activité de ses représentants.
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Les médecins non conventionnés
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Il existe encore une quatrième catégorie, celle des médecins dits " non conventionnés "
qui pratiquent des tarifs totalement libres, en dehors de tout
accord avec l’assurance maladie.
La prise en charge de ses actes par l'Assurance maladie
s'effectue sur la base des tarifs d'autorité très faibles,
qui ont été fixés par l'arrêté du 9 mars 1966, et qui
n'ont pas été réévalués depuis, soit 1 € pour une
consultation.
Il supporte
l'intégralité de ses cotisations sociales.
La répartition des médecins généralistes par secteurs
s'effectue comme suit:
85% en secteur 1,
14% en secteur 2,
1% non conventionné.
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Les médecins référents
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Il ne s'agit pas d'un secteur conventionnel à
proprement parler, cependant le médecin généraliste
référent s'engage, quel que soit son secteur
d'appartenance (1 ou 2), à respecter les tarifs
conventionnels avec ses patients qui ont adhéré
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Site mis à jour le 21 déc. 2003
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